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Portrait
Accompagnement Giropharm

Portraits de préparateurs - Suzy, Marie-Hélène et Mahamadou

Ils s'appellent Suzy, Marie-Hélène et Mahamadou, et ils sont Préparateurs à la Pharmacie du Parc (Paris 13e). Approvisionnement, vérifications des livraisons, conseils, parapharmacie... Zoom sur ce métier qui mérite d'être mis en lumière !

1. Quels sont vos parcours ?

Suzy :

Je n'ai pas commencé par le métier de Préparatrice à la sortie du Baccalauréat. J'ai travaillé dans un premier temps dans la vente, la restauration et dans l'événementiel. C'est quelques années après que j'ai postulé chez Christine Bihr (Pharmacien titulaire de la Pharmacie du Parc à Paris 13e) et j'ai été prise directement. J'ai obtenu mon BP au bout de 2 ans (Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie) et je me suis orientée par la suite vers une Licence en Phytothérapie-Aromathérapie, en association avec le Centre de Formation Professionnelle de la Pharmacie Planchat (CFPP Planchat) et l'Université Paris-Descartes. Je suis désormais Préparatrice à temps plein depuis bientôt 4 ans.

Marie-Hélène :

Moi, c'est très différent ! Il y a très longtemps que je suis dans la même pharmacie. J'ai d’ailleurs connu plusieurs titulaires. J'avais essayé de passer mon diplôme de préparateur il y a maintenant 20 ans, sans succès. Lorsque Christine est arrivée, son soutien m'a permis d'obtenir mon diplôme : "je l'ai eu !". Tout comme Suzy, j'ai suivi des cours à Planchat et cela fait maintenant 3 ans que je suis dîplomée.

Mahamadou :

J'ai passé un Baccalauréat Professionnel Sanitaire, puis un BP Préparateur en pharmacie en 3 ans, en alternance chez Christine. Cela fait plus de 14 ans que nous travaillons ensemble !

J'ai enchaîné sur pas mal de spécialisations à mon CFA : aromathérapie, phytothérapie, micronutrition et orthopédie. Ce qui m'a permis au fil des années, naturellement, de gérer les segments aromathérapie, phytothérapie et micronutrition. 

2. Pourquoi avez-vous choisi le métier de préparateur ?

Suzy :

J'adore le contact client associé à la santé. Au quotidien, c'est un métier qui a du sens et où l'on peut se réveiller sans problème pour le faire tous les matins !

Marie-Hélène :

À l'époque, j’avais fait un BP Sanitaire et Social et j'ai réalisé un stage en officine. J'ai tout de suite été emballée par la profession et l'environnement. Bien sûr, il est primordial d'être à l'aise avec le contact humain.

Mahamadou :

Tout a commencé par un stage d'une semaine. J'ai adoré l'environnement et le contact avec les patients. J'arrivais déjà à percevoir ce que Christine transmettait. "Ça m'a fait tilt" et le métier de Préparateur me semblait être une évidence.

3. Quelle est la typologie de votre pharmacie ?

Suzy et Marie-Hélène :

C'est une pharmacie de quartier avec beaucoup d'habitués. Le week-end et pendant les vacances, nous avons aussi une patientèle de passage. Étant juste à côté de certaines Facultés et du Parc Montsouris, nous recevons pas mal d'étudiants.

Mahamadou :

Je travaille dans deux autres pharmacies. Je remarque que celle-ci est beaucoup plus une pharmacie de quartier, avec assez peu de touristes (hors périodes estivales) et une clientèle fidèle. Nous avons tout de même des gens de passage et un petit peu de bureau. Concrètement, ce sont quand même des familles du coin.

4. Quels sont les aspects de votre métier et les projets qui vous passionnent ? Quelles sont tâches sur lesquelles vous vous concentrez en priorité ?

Suzy :

J'aime beaucoup faire le "facing" dans l'officine (disposition des produits au sein du point de vente). Avoir le retour des clients sur ce sujet est "hyper-plaisant" !

Je m'occupe aussi beaucoup de toutes les commandes et les divers cartons que l'on réceptionne durant la journée. Je remets beaucoup d'ordre, surtout au niveau des prix.

Le jeudi, je me consacre essentiellement aux piluliers. En ce qui concerne les préparations, nous essayons de vraiment alterner entre les membres de l'équipe. Dès que nous avons du monde, on essaye de stopper ce que l'on est en train de faire pour aider au comptoir.

Marie-Hélène :

S'occuper des commandes, c'est le principal ! Cela prend déjà un certain temps. Mais aussi les ordonnances, les conseils complémentaires à apporter à nos patients : phytothérapie, nutrition, cosmétique, etc. En parallèle, nous réalisons quasiment une vingtaine de préparations par semaine. Les prises de rendez-vous pour des tests antigéniques et la vaccination font aussi parties intégrantes de notre quotidien.

Mahamadou :

Je suis Préparateur avant tout, mais aussi spécialiste de la micronutrition. Je fais pas mal de rendez-vous : bilans micronutritionels, accompagnement au niveau de l'alimentation, au niveau de la phytothérapie et l'aromathérapie. C'est quelque chose que j'aime beaucoup et que j'essaye de reprendre petit à petit suite au Covid-19.

Ma journée type a considérablement évolué. Je faisais beaucoup de cartons mais nous avons désormais une rayonniste. Pour ma part, c'est en grande majorité du comptoir avec un petit peu de préparation. Il m'arrive de réaliser des commandes de temps en temps.

5. Que vous apporte Giropharm au quotidien ?

Suzy et Marie-Hélène :

Giropharm apporte une certaine rigueur dans l'élaboration de nos différentes tâches. Je pense par exemple à la mise en place des promotions. Via notre Espace Adhérent (intranet), nous avons accès à tout.

Autre point essentiel : quand votre titulaire porte l'ADN Giropharm, vous vous sentez forcément Giropharm !

Mahamadou :

Nous sommes un groupe soudé depuis très longtemps. Christine chapote ça avec un naturel. Il n'y a pas cette notion de "hiérarchie" entre nous tous. Giropharm est un véritable tremplin, te synthétise les choses et te les "dépose sur un plateau". Je pense notamment aux achats et la mise en avant des promotions. N'oublions pas que nous sommes dans un monde où les gens cherchent une identité et Giropharm est très professionnel pour cela !

6. Spécificités de votre officine : pourquoi avoir autant développé ces spécialités ? Qu'est-ce qui a motivé ce choix ?

Suzy et Marie-Hélène :

Le cancer du côlon, le cancer du sein, mais aussi, l'endométriose. Nos patients repartent avec beaucoup de documentations. C'est très important ! Surtout que la cancéro n'est pas quelque chose d'évident et la patientèle a parfois du mal à se confier, surtout au comptoir.

Il n'est néanmoins pas rare d'avoir des échanges avec nos clients pour des problèmes d'arthrose, d'eczéma, de psoriasis ou de digestion.

Mahamadou :

Pour le coup, je pense à l'endométriose : plus ou moins cachée et plus ou moins niée. Il faut en parler sur France Info pour qu'enfin ça prenne du poids ! Aujourd'hui, nous avons quand même des réponses à donner, des Centres sont mis en place et nous pouvons transmettre des contacts qualifiés de Gynécologues.

Mon "dada", ce sont plutôt les thématiques du stress, du sommeil, de l'anxiété et les problèmes digestifs / d'intestins.